Après plusieurs années à avoir réfléchi à l’idée d’écrire un blog sur internet selon la suggestion de mon ancien psychologue , ça y est j’ai fait le pas , je viens enfin de trouver comment écrire un blog et sur quel site le mettre non sans avoir étudié pas mal de formations sur le marketing internet ou d’autres formations qui promettaient d’y gagner sa vie mais bref à part raconter ma vie , je ne vois pas en quoi je pourrais la monétiser et encore moins si ça intéresserait vraiment quelqu’un ou peut-être un étudiant psychiatre ! 🙂
Voilà donc , je m’appelle Sylvain et j’ai 49 ans ; je suis tombé malade d’une psychose dysthymique à l’âge de 17 ans , l’âge de la Terminale et de l’année du bac , Bac A1 Lettres et Mathématiques que j’obtiendrais enfin quelques seize ans plus tard ou plutôt son équivalent avec mention assez bien (je n’ai pas réussi à résoudre le problème de maths mais fort heureusement j’ai eu 17 en Français , 18 en Anglais et 17 en Histoire : ce vingtième siècle depuis la Seconde Guerre Mondiale que je connaissais désormais par coeur ,16 ans à bosser dessus à chaque nouvelle rentrée ! ) , bref c’était une très longue dépression avec l’humeur au plus bas et beaucoup de tentatives de suicide . Suicides que grâce à Dieu je ratais souvent malgré les moyens employés à cause d’une homosexualité ou plutôt mieux une véritable transsexualité que je n’assumais pas , j’avais l’esprit d’une femme dans un corps d’homme et fort heureusement la sexualité j’arrive très bien à m’en passer : ce que les psychiatres et psychologues appellent émoussement affectif . Me mettre en couple avec un homme ? Bah, je ne suis pas équipé pour ! et la sodomie ça me fait trop mal et si c’est moi qui doit « enculer » , pour parler crûment , ça me fait carrément débander ! Donc on arrêtera pour l’instant de parler de cul car en ce qui me concerne le sexe et moi c’est plutôt nada , disons directement le vide affectif au fil des ans .
Plus jeune dans la vingtaine je pensais que mon désir sexuel ne se réveillait qu’une ou deux fois par an , tous les six mois et là j’étais prêt à sauter au cou de n’importe quel homme qui se serait présenté mais à 23 ans alors qu’enfin je croyais assumer enfin l’homosexualité à travers plusieurs psychothérapies , j’ai bien failli attraper le Sida avec un homme de plus de quarante ans que j’avais rencontré dans un bar et j’avais ramené chez moi , on a fait justement l’amour sans pénétrations et ce n’était malheureusement pas sa faute s’il était séropositif , il avait eu une transfusion sanguine dans les années 80 suite à un accident de moto mais quand j’ai appris après qu’il était malade , j’ai vraiment eu peur pour ma vie , je me disais juste au moment où je redémarre enfin ma vie sexuelle , c’est justement le lendemain que j’en ai parlé aux infirmières de l’Hôpital de Jour où je faisais plein d’activités dans les années 1990 , bref ça m’a refroidit encore d’aller avec quelqu’un encore une bonne dizaine d’années et maintenant depuis 20 ans plus rien .
Donc je suis tombé malade en automne 1989 , en janvier 1990 j’ai été hospitalisé pour la première fois en psychiatrie puis suis allé en clinique pour étudiants à Sceaux en région parisienne l’été suivant mais jusqu’à la rentrée de septembre on faisait tellement les imbéciles en prenant le RER pour passer nos journées à Paris , il n’y avait pas d’activités prévues pour passer l’été dans cette clinique genre ergothérapie en attendant la rentrée scolaire , qu’on a fini par se faire virer quelques mois plus tard et puis » on n’est pas sérieux quand on a 17 ans » selon Rimbaud et » je m’en allais les poings dans mes poches crevées , mon paletot aussi devenait idéal » , » je suis tombé par terre c’est la faute à Voltaire , le nez dans le ruisseau c’est la faute à Rousseau » , à l’époque Marc LAVOINE chantait aussi « Paris » dans mon walkman et Chantal GOYA avait sorti son premier rap » Sac d’embrouilles » .
Ensuite je suis rentré chez moi en Normandie , ai fini l’année scolaire au lycée de Fécamp , ai passé le bac à l’essai au mois de juin 1991 au lycée La Fontaine à Paris puisque j’avais été inscrit à Sceaux , j’aurais pu l’avoir au rattrapage si on ne m’avait pas mis 0 au sport alors que je croyais en être dispensé , ce que la professeur de musique du lycée François 1er du Havre à la rentrée suivante s’est aperçu sur mon dossier scolaire où je venais désormais de m’inscrire en Terminale A3 Lettres et Musique car depuis l’âge de onze ans je faisais du piano et à 15 ans de l’orgue d’église , et avait déjà fait une option musique par le CNED les années précédentes . Mais là désormais en cours au Havre je faisais maintenant des crises d’angoisse et ne tenait plus une heure durant assis à ma place , j’étais depuis toujours tellement obsédé par le temps qui passe surtout celui que j’avais peur de perdre dans les moments d’inactivité .J’ai fini l’année par des cours à distance et suis retourné de septembre 1992 à février 1993 à Sotteville-les-Rouen au Centre Hospitalier Spécialisé du Rouvray : là maintenant je ne voulais plus sortir pendant des mois de l’hôpital psychiatrique , j’y avais trouvé la vie en communauté , la vie familiale entre malades et puis à l’époque les pathologies de campagne du pavillon n’étaient pas toutes aussi violentes que celles que l’on voit sur les jeunes de maintenant qui se détruisent par la drogue en écoutant du rap violent notamment dans les grandes villes …
Bref j’ai accepté de retourner dans ma famille près de mon troisième grand frère qui avait décidé enfin de se faire soigner son alcoolisme qui le rendait méchant dans lequel il était tombé suite à une rupture sentimentale , frère avec qui j’ai développé une véritable complicité fraternelle à partir du moment où il a décidé de se faire soigner , qui fut devenu un véritable frangin que j’aimais de plus en plus alors qu’avant il me narguait toujours , jusqu’à sa mort d’une rupture d’anévrisme en 1994 à l’âge de 34 ans . Février 1993 c’est la date où aussi les psychiatres m’ont attribué l’Allocation aux Adultes Handicapés pour vivre car ils estimaient que j’étais incapable de me vendre pour travailler et aussi c’est là mon principal défaut depuis l’enfance je n’ai jamais pu avoir des horaires régulières que ce soient les rendez-vous ou des horaires fixes de sommeil je décale toujours d’une semaine sur l’autre , je ne vais aussi bien pas dormir pendant deux trois jours d’affilée puis dormir jours et nuits les autres jours suivant , bref j’en fais beaucoup des nuits blanches comme par exemple maintenant où je suis en train d’écrire et , d’ailleurs , sur ce , il est 5h30 du matin , je vais devoir vous laisser et aller me coucher ; Bonne nuit à tous et bonne journée à ceux qui se réveillent ! 🙂
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